Une dat(t)e à ne pas manquer pour votre peau

La récolte des dattes bat son plein ! Bientôt nous allons pouvoir recueillir son nectar, une véritable fontaine de jouvence pour notre peau, notre corps et nos sens. Voilà la datte arrivée à maturité offrant sa pulpe dorée, charnue et juste exquise ! On a fait de cette merveille, notre actif phare, qui à son tour illuminera, dopera, revitalisera et repulpera votre peau . 
Quel est le parcours et la vie de son arbre capable de défier et braver les conditions climatiques les plus arides  et d’offrir malgré cela un complexe nutritionnel puissamment antioxydant ?  
 

Tout se consomme et se transforme dans le palmier dattier

Il existe près de 300 variétés de dattes mais à peine une dizaine présente un intérêt gustatif et nutritionnel intéressant. Le Jérid, région du sud tunisien, est le lieu favorable de la culture du palmier dattier et en particulier de la variété très prisée pour sa richesse biologique. La bien nommée « Deglet Nour », littéralement “doigt de lumière” en arabe.  
Cet arbre est vénéré par les habitants de ces contrées car tout se consomme et se transforme ! D’abord la chair de son fruit qui constitue une réserve de nourriture pour l’année et qu’ils stockent dans des jarres en terre cuite et scellées après avoir éliminé l’air.  
Le noyau n’est surtout pas jeté ! Réduit en poudre, il permet de concocter une boisson énergisante à déguster au réveil. Ils se servent aussi de son bois pour construire mâts, toitures et poutres et à fabriquer meubles et portes. Ils utilisent ses jeunes palmes pour fabriquer paniers, nattes, éventails et couffins. Ils prennent ses palmes mortes pour hisser des haies ou des barrières contre l’ensablement.  
Et le meilleur pour la fin… ils obtiennent par fermentation naturelle du jus laiteux et sucré extrait du cœur du palmier dattier, une boisson alcoolisée pétillante et proche d’un cidre.  

De la naissance du fruit à la fabrication de la sève de dattes 

Pour reproduire un palmier mieux vaut couper les petits palmiers qui poussent sur le tronc de leur mère et les replanter ailleurs pour s’assurer de la reproductibilité de la variété. Les jeunes arbres commencent à être productifs au bout de 5 ans mais c’est à partir de la 8ème année que leurs fruits sont consommables. Rassurez-vous, vous aurez le temps d’en profiter puisque le palmier est un arbre centenaire. C’est un arbre généreux capable de produire et de vous offrir près de 100 kg de dattes par an. Les premiers fruits pointent leur nez à la fin de l’hiver, profitent de la belle saison et finissent de mûrir à l’automne.  
Mais pour cela, il faudra passer par la pollinisation, c’est-à-dire extraire le pollen des palmiers mâles et le déposer sur les régimes des palmiers femelles. Cette opération a lieu généralement en mars au moment où de minuscules régimes de dattes de couleur jaune sortent de leurs enveloppes. Un palmier mâle est capable de fertiliser environ 50 palmiers femelles…ce qui explique que vous trouverez dans les palmeraies bien plus de palmiers femelles que mâles…  
La date de récolte dépendra des conditions de la variété et de l’indice de maturité mais c’est généralement à partir de mi-septembre que les habitants s’adonnent aux mêmes rituels ancestraux de récolte jusqu’à début décembre. Ainsi à maturité, des nattes sont installées au pied des palmiers et les récoltants « escaladent » le palmier pour couper et cueillir les régimes un à un. Ces régimes sont triés et aussitôt entreposés dans un endroit sec et frais. C’est à partir de ce moment là et avant que les dattes ne murissent de trop que la confection du nectar de dattes, base de nos soins, va débuter.  
Après lavage des dattes, l’extraction des molécules hydrosolubles s’effectue à froid par effet mécanique et sans ajout d'aucun intrant chimique. L’extrait obtenu est ensuite centrifugé et stocké à froid. Ce mécanisme permet de préserver toute la richesse biologique de l’extrait concentré. 
 

La sève de dattes, secret d’une belle peau 

Avec tant de qualités, on ne sait plus par quoi commencer ! Lorsque nos aïeules se tartinaient le visage d’un onguent à base de cette sève et que nous étions admiratives devant l’éclat et la fraîcheur de leur peau, nous n’avions pas encore compris le lien de cause à effet. C’est lorsque toute notre recherche bibliographique et expérimentale est venue confirmée ce lien et donc l’extraordinaire potentiel de la datte que nous avons été définitivement résolues à en faire notre actif clé pour faire retrouver à la peau la vigueur et la lumière de sa jeunesse.   
Ses polyphénols et ses caroténoïdes, boucliers de défense contre l’oxydation, en feront autant pour vos cellules. Ses polysaccharides, lui valant cette taille gigantesque, sont une réserve de vie et d’énergie pour votre métabolisme cellulaire. Sa teneur en acides aminés et en acides gras essentiels saura capter et maintenir l’eau à l’intérieur de votre épiderme pour une peau hydratée, dense et repulpée. Ses vitamines (A, B, C), ses minéraux et ses oligo-éléments (cuivre, zinc, sélénium, etc..) travailleront minutieusement à la réparation et à la régénération cellulaire.  
Plus rien ne manque à ce fruit magique, on comprend que vous puissiez ne pas vouloir en manger mais ce serait dommage d’en priver votre peau !